Le Lai de Bisclavret, de Lia Vilorë

Le Lai de Bisclavret, de Lia Vilorë (tome 1 de la série La Louve de Brocéliande, éditions Lune Ecarlate)
Hikira est une adolescente issue de l’union d’une jolie japonaise et d’un breton. Son métissage a toujours fait d’elle une enfant à part, tant physiquement que mentalement.
La jeune rousse est sauvage, et sujette à de violents maux de tête une fois par mois. Personne ne s’en inquiétait avant qu’un nouveau médecin scolaire se penche sur la question.
Hikira devra être forte pour découvrir la vérité sur les maux qui l’accablent. D’autant plus que son univers tout entier pourrait s’en trouver bouleversé.
Lia Vilorë revient après Vampire d’une nuit de Printemps, avec un nouveau titre dans un autre style.
Il est question ici de Brocéliande et des légendes qu’elle abrite.
Avec Le Lai de Biscalvret, nous découvrons une légende autour d’un chevalier, d’un loup-garou, et surtout de deux familles maudites. Une histoire originale qui ne manquera pas d’intéresser les lecteurs adeptes de ce genre d’intrigue.
Le Lai de Bisclavret s’inspire de légendes réelles que j’ai pris plaisir à découvrir. Si l’on peut penser qu’une foule de chose a déjà été écrite sur Brocéliande et ses mystères, je dois reconnaître mes lacunes dans ce domaine, bien que je m’y intéresse. Ici les allusions au mythe arthurien sont courantes et l’on croise des personnages tels que Morgane ou la Dame du Lac.
Le style de l’auteur est fluide, agréable à lire, j’ai passé un bon moment dans cette intrigue.
En revanche, là où j’ai eu plus de mal, c’est avec la personnalité de l’héroïne. Pour commencer, j’ai trouvé son parlé difficile à lire. Ce style plein d’apostrophes et de mots coupés ne sert pas sa cause. Même si elle n’est pas la seule à parler ainsi, elle ne faisait pas son âge. En général, ce style est employé pour le parlé paysan et des basses classes sociales. Ainsi, Hikira donne l’impression d’une petite fille (alors qu’elle est adolescente) peu futée et qui n’a absolument pas l’étoffe d’une héroïne. Bien que ce soit sans doute le but recherché, cela lui donne franchement l’allure d’une enfant presque retardée… à 15 ans. J’ai vraiment eu beaucoup de mal avec elle.
Autant les autres personnages sont intéressants, autant Hikira, de par son comportement et sa manière de s’exprimer, m’a déplu. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai eu envie de lui donner les claques qu’elle méritait.
C’est assez rare qu’une héroïne me fasse cet mais dans ce roman, c’est incontestablement le gros point noir.
Néanmoins l’histoire est bien menée, suffisamment développée pour que l’on entre dans l’univers et en saisisse sa portée.
Dans l’ensemble, il s’agit d’un bon premier tome.
Pour qui : Les lecteurs qui aiment les histoires de magie bretonne.
Les + : Une histoire originale où se mêlent des personnages mythiques. Une écriture agréable.
Les – : La personnalité de l’héroïne est insupportable.
Infos pratiques
Collection : Pleine Lune
Illustrateur : Wolfy d’Arkan
ISBN : 978-2-36976-185-3
Date de sortie : 16 avril 2016
Format : broché grand format
Pages : 292 pages
Coucou
Dès qu’il y a la légende arthurienne en général, il ne me faut pas plus 😉 c’est plus tous les adjectifs pour ne pas donner les noms des protagonistes qui m’ont embêté ici
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Ha oui ? Je t’avoue que je n’y ai pas trop prêté attention, probablement parce que j’étais trop focalisée sur le phrasé des personnages… Malgré cela j’ai trouvé l’histoire originale et bien écrite. Les choses à corriger sont finalement minimes pour que le titre soit parfait =)
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😊 oui c’est déjà bien fouillé
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