Liliane Cesari

Nous avons découvert Liliane Cesari à la lecture de son très historique Aries – La Mission de Chrysomallos. Ce premier tome d’une série de 12 romans nous a beaucoup interpellé par sa justesse et sa documentation. Nous avons donc voulu en savoir plus sur son auteur et le travail titanesque que cette écriture avait dû prendre. Interview : 
Cette interview a été réalisée en Avril 2011 pour le site Limaginaria.com d’après la première version du roman paru aux éditions Persée sous le titre Zoïdon, Chronique Mythologique du Zodiaque.

Felixita : Bonjour Liliane, pour commencer, pouvez-vous vous présenter ?
Liliane Césari : Aînée de quatre enfants, je vois le jour à Marseille le 19 juillet 1954. Après un cursus littéraire et latiniste au lycée Michelet à Marseille, je suis les cours du Centre de Préparation à l’Administration Générale à l’IEP d’Aix en Provence, puis passe avec succès le concours d’Inspecteur à la Poste – à l‘époque, c’était encore les PTT ! – Puis c’est le parcours classique d’une femme qui travaille… Concilier vie professionnelle et vie familiale n’est pas de tout repos, surtout pour un cadre fonctionnaire d’une administration d’Etat, assujetti à des mutations géographiques obligées. Donc, je voyage… Marseille, Toulouse, Lyon, Argenteuil, Nanterre, Montrouge, pour atterrir enfin à Toulon, en 1991 – année de la naissance de ma fille Marion et ville natale de mon mari. J’y occupe depuis lors mes fonctions de responsable du pôle « comptabilité des bureaux de poste du Var » à la Direction de la Poste. En octobre 2010, j’ai décidé de m’inscrire dans un dispositif de pré-retraite qu’offrait la Poste, dans le cadre de ses restructurations. Ainsi, après une carrière bien remplie, je peux enfin me consacrer à plein temps à ce dont j’ai toujours rêvé : l’écriture. Que dire d’autre ? Depuis 20 ans, je vis à Ollioules, la « cité des fleurs », je fréquente assidûment mon club de fitness, j’adore me balader avec mon petit chien Ultra, j’aime Albert Camus, les Rois Maudits, la musique classique et le piano, la danse, et tout ce qui touche à l’histoire et à la littérature… en privilégiant toujours la qualité. Je déteste le mensonge, les faux-semblants, les faux-fuyants, l’hypocrisie et la fatuité. Je privilégie l’être plutôt que le paraître, le bon sens plutôt que les « a priori ». J’essaie de garder mon sens critique et mon objectivité en toutes circonstances, et de me faire ma propre opinion, surtout en présence de phénomènes de mode ou de phénomènes de masse. Les medias sont omniprésents dans notre société, et véhiculent une certaine image du monde, mais cela ne doit pas nous ôter toute capacité d’analyse, de réflexion, voire de remise en cause, toujours argumentée et basée sur des faits, plutôt que des « on dit ».

F : Les Douze Elus de Zeus sont un vaste projet. Un travail de titan si l’on peut dire. Tout ce travail ne vous fait-il pas peur ? Etes-vous sûr d’aller jusqu’au bout ?
LC : Peur ? Non, pas du tout. Bien au contraire. En fait, je mûris ce projet en moi depuis toujours. Quand on débute dans la vie, il y a des priorités : mener de front des obligations professionnelles, des responsabilités de mère et d’épouse, afin de progresser socialement et d’obtenir des satisfactions matérielles. On ne peut pas tout faire. Il fallait donc choisir. Je l’ai fait, et pendant 37 ans j’ai mis entre parenthèses mes aspirations personnelles. Mais je savais qu’un jour, mon heure viendrait. Car il y a un temps pour chaque chose. Et mon temps, c’est maintenant.

F : Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire cette série sur un thème à la fois aussi fascinant et méconnu ?
LC : En fait, j’avais en tête depuis longtemps un projet de saga, mais j’étais à la recherche d’un sujet, de MON sujet. Vous savez, on a beau avoir des certitudes, quand il s’agit de réaliser un rêve, on se heurte à soi-même : peur de l’échec, manque de confiance en soi, crainte de ne pas en être capable, et surtout comment se lancer, comment s’organiser, trouver son style, par quoi commencer…
Or, le hasard – ou le destin ! – a fait qu’en 2006, nous sommes partis en croisière, en famille, avec nos meilleurs amis et leurs enfants — qui sont aussi les meilleurs amis de Marion. – Chaque soir, la troupe de danseurs présentait un spectacle de cabaret. Et un soir, le thème en était « Le Zodiaque », présentés en douze petits tableaux dansés illustrant chacun un signe du Zodiaque. J’ai su aussitôt que je tenais mon sujet : douze livres, chacun traitant d’un signe du Zodiaque, dans un récit qui relaterait comment étaient nés ces signes, ces constellations. Dès le début, j’ai pensé à la mythologie, domaine qui me fascine depuis l’enfance. Mon idée était d’imaginer une histoire à partir de quelque chose connu de tous – Zodiaque et mythologie –, mais dans une adaptation originale et libre. Je voulais aussi que chaque livre puisse être lu indépendamment des autres, tout en gardant une certaine logique dans l’enchaînement des douze Livres. Le seul obstacle, c’était le temps. Aussi ai-je pris la décision de travailler à temps partiel. Ainsi, entre 2006 et 2009, tous mes week-end, mes vacances et mon temps libre ont été consacrés à la construction de l’architecture générale de ma saga, puis à la rédaction du premier Livre, ARIES.

F : Quand on lit votre ouvrage, on ne peut qu’être frappé par la précision des informations et l’immersion du texte, notamment avec tous les documents complémentaires présents en début d’ouvrage. Comment avez-vous abordé l’écriture de ce premier tome ? Et plus globalement celle de la série ?
LC : Eh bien, j’ai commencé par me documenter sur le Zodiaque, et son origine. Puis j’ai orienté mes recherches sur la Grèce antique, car ce sont les Grecs qui les premiers ont étudié les étoiles et les constellations, ce qui m’a amenée à l’idée d’utiliser cette mine inépuisable d’inspiration qu’est la mythologie, qui peut s’adapter à toutes les époques, et laisse une grande liberté à l’imaginaire, tout en permettant de s’appuyer sur des bases solides, culturelles et historiques que j’ai utilisées comme supports à ma narration-fiction. En un an, j’ai « monté » le sujet de chaque livre, choisi les mythes que j’allais développer, les personnages principaux, la « matière », le contenu de chacun.
Après avoir établi la généalogie des dieux, j’ai rédigé le prologue, inspiré de la Théogonie d’Hésiode, qui raconte la création du monde, et introduit le sujet de la saga. Ce prologue sera donc commun aux douze livres.
Ensuite, à partir du « plan global » établi pour chaque livre, j’ai entamé le livre 1, en approfondissant mes recherches : choix d’une parmi les différentes versions des mythes, sélection des personnages et de leur filiation (qui diffère selon les auteurs), établissement des arbres généalogiques en cohérence avec mes choix précédents, choix du contexte historique et des lieux (époque classique, Thessalie, Béotie pour Ariès), résumé succinct du livre, suivi d’un résumé détaillé, découpage en chapitres, et résumé détaillé de chaque chapitre. Montage de la carte (repères géographiques pour les descriptions des lieux). Enfin rédaction du premier chapitre, à partir du résumé détaillé du chapitre. Quand j’en ai fini la rédaction, j’ai repris le résumé détaillé du livre, mon « fil conducteur » que je modifie (du début à la fin) à chaque fin de chapitre, en fonction des rajouts ou corrections apportée en cours d’écriture selon l’inspiration du moment. Bien entendu, je modifie aussi les résumés détaillés des chapitres suivants afin de conserver la cohérence du récit, du début à la fin. Puis, j’attaque le chapitre suivant, selon la même méthode. Et ainsi de suite jusqu’au dernier chapitre. Après trois ou quatre chapitres, j’effectue une première relecture du tout, car ce premier jet sera, bien entendu repris maintes et maintes fois avant qu’il me satisfasse – et encore ! J’ai toujours la sensation que je pourrais l’améliorer indéfiniment ! – C’est ce que j’appelle le travail d’écriture. On pourrait dire que c’est en forgeant que je deviens forgeron ! Je ne peux entamer la rédaction d’un nouveau chapitre qu’après m’être « imprégnée » d’une certaine atmosphère, et avoir mémorisé l’essentiel de ma documentation. En fait, je « ratisse large » dans mes lectures, si j’ose dire ! Il faut ensuite que je « digère » l’information et la documentation, pour pouvoir aller au-delà, et l’adapter à ma main, à ma façon, en l’utilisant pour le « fond de toile », tout en laissant libre cours à mon imagination pour le récit et les personnages. Le « signal », c’est quand la première phrase du chapitre m’apparaît d’un seul coup à l’esprit, n’importe quand et n’importe où. Je sais que je suis prête à écrire le premier jet. Mais je garde toujours ma documentation à portée de main, afin de m’y référer en cas de « trous de mémoire » ou pour vérifier une information dont je ne suis plus sûre.

F : La lecture de ce premier tome nous oblige à nous demander si le texte est une fiction ou une réécriture mythologique. Où s’arrête la mythologie pure et où commence votre évasion dans l’imaginaire ? En d’autres termes, qu’est-ce qui existait déjà dans cette histoire avant Zoïdon, et qu’y avez-vous apporté ? 
LC : Dans ZOÏDON, J’ai voulu rajouter une dimension historique et une dimension humaine qui n’existent pas en mythologie. La mythologie est universelle, en ce sens qu’elle n’est pas située dans le temps, ce qui laisse donc une grande liberté de création et d’adaptation, tout en respectant le mythe originel. En fait, je puise les mythes, ma « matière première », dans la pure tradition mythologique grecque. La difficulté du travail de recherche réside dans la multiplicité des auteurs, des versions d’un même mythe, des différentes interprétations qui en ont été faites, des filiations aussi diverses que variées qui en ont été proposées, des débats qu’elles ont suscités chez les spécialistes et des différentes thèses qu’ils ont élaborées. En plus des « incontournables » que sont l’Iliade, l’Odyssée, et les Métamorphoses, ainsi que l’excellent livre d’Edith Hamilton : « La mythologie, ses dieux, ses héros, ses légendes, » Editions Marabout Histoire 1986, j’ai lu un maximum d’autres versions d’autres d’auteurs, dans lesquelles j’ai sélectionné divers éléments qui m’inspiraient et cadraient bien avec les personnages que j’avais en tête.
Puis je les ai adaptés pour les besoins de l’histoire, et reliés entre eux, afin d’y faire vivre mes personnages. Par exemple, Phrixos et Hellé sont frères et sœurs dans le mythe, j’en ai fait des jumeaux. Le premier chapitre d’ARIES est historique, le personnage d’Epaminondas et les dix ans de prédominance Thébaine aussi, mais je l’ai mis en scène comme un général du roi Cadmos, qui lui, fait partie de la légende thébaine. J’ai totalement créé la psychologie de mes personnages – dieux ou héros – leurs états d’âme et leur personnalité, que j’ai tenté d’exprimer comme je les avais « ressentis » à la lecture des mythes. Le personnage d’Atthis, la servante de Néphélé, et Aglaure, la nourrice d’Ixion, sont totalement imaginaires. Le chapitre sur Delphes est inspiré de mon voyage en Grèce, les constructions successives du temple d’Apollon sont historiques, la mort de Jason de Phères est une fiction.
En bref, j’ai créé des généalogies et des personnages issus de la mythologie (exception faite d’Epaminondas), que j’ai placés fictivement dans un contexte historique, mon but étant d’imaginer la vie des hommes et des femmes de cette époque, mais vécue « de l’intérieur », à la façon des Grecs qui mêlaient intimement leurs dieux à leur vie de tous les jours, quelle que soit l’époque de l’Antiquité où ils vivaient.

F : Le style d’écriture nous rappelle celle d’Ovide, le maître de l’écriture mythologique. En faisant Zoïdon, avez-vous plutôt cherché à écrire un roman ou une bible sur la mythologie grecque ? Voulez-vous plutôt que l’on retienne votre série comme de bons romans ou une source de documentation hors pair ? 
LC : Pour moi, ZOÏDON est avant tout un roman, une épopée merveilleuse, écrite pour faire rêver le lecteur, l’emporter dans un univers fantastique, hors du temps et de l’espace. Mais je veux le faire, justement, à partir du réel, d’une Antiquité grecque étroitement reliée à sa mythologie, dans un ensemble cohérent constituant un récit intelligible et documenté. A mon avis, l’imaginaire et la culture ne sont pas incompatibles. Moi qui adore la mythologie, j’avais toujours déploré qu’on ne puisse l’aborder qu’à travers une multiplicité de mythes bien distincts les uns des autres, sans fil directeur, ce qui à mon sens, génère une certaine confusion qui peut rebuter ou décourager au premier abord.
Enfin, j’ai essayé de privilégier autant que faire se peut le respect de la langue française, son orthographe, sa grammaire, la richesse de son vocabulaire, dans un style d’écriture soigné et travaillé au mieux de mes possibilités. La littérature et la poésie restent mes références, celles du Siècle des Lumières, celles des Hugo et Baudelaire, Zola, Musset, Verlaine et Rimbaud, Druon, Malraux et Camus…

F : Il est apparu récemment dans la presse qu’un nouveau signe du zodiaque existerait : Le serpentaire. Dans le cas où cette nouvelle serait prise au sérieux par les astrologues mondiaux, envisageriez-vous un tome supplémentaire à votre série ou bien le nombre de 12 est-il ferme et définitif ? Quel est votre opinion sur ce nouveau signe ? 
LC : Pourquoi pas ? ZOÏDON n’est pas figé dans le marbre ! Je pourrais tout-à-fait rajouter un treizième tome à ma saga. Encore faudrait-il que ce nouveau signe m’inspire, et que je trouve matière à écrire une histoire. Il est vrai que je m’intéresse au Zodiaque, mais mon approche est plus tournée vers l’aspect mythologique de l’origine des Constellations qui leur ont donné naissance, que vers l’astrologie. J’avoue humblement que je ne suis pas une spécialiste ni une astrologue ! Je me situe plutôt en amont des signes du Zodiaque proprement dits. Ce que j’ai cru comprendre lors de mes recherches, c’est que les Signes et leurs Constellations n’étaient plus en concordance les uns avec les autres dans la carte du ciel établie par les Grecs dans l’Antiquité, à cause d’un décalage au fil du temps, dû à l’orbite elliptique de la Terre tournant autour du soleil, d’où une contestation par certains astrologues de la fiabilité du Zodiaque tel qu’il existe aujourd’hui. Peut-être est-ce la raison pour laquelle on envisage d’y rajouter un treizième signe ?

F : Vous avez publié votre roman aux éditions Persée. Pourquoi ce choix ? Avez-vous soumis votre manuscrit à d’autres éditeurs ? Si oui comment cela s’est-il passé ?
LC : J’ai imprimé, relié et envoyé mon manuscrit à une dizaine d’éditeurs, avec une enveloppe affranchie que j’avais joint à tous mes envois pour le retour des manuscrits. Tous ont eu la correction de me répondre que l’ouvrage, après examen par le Comité de lecture, n’était pas retenu. Seules les éditions GRASSET m’ont retourné mon manuscrit, au bout de huit jours, sans une explication ni une lettre d’accompagnement, ce qui laisse à penser qu’il n’a pas été lu. Quelques temps après, j’ai reçu des Editions PERSEE un contrat d’édition, dans lequel les frais d’édition étaient à ma charge, ce qui assimile la publication, non pas à compte d’éditeur, mais à compte d’auteur. J’ai accepté ces conditions, car je voulais tenter ma chance. Cependant, il me sera difficile, financièrement, de procéder ainsi par la suite.
En fait, le paradoxe, c’est que les éditeurs ont des contraintes commerciales : faire des bénéfices. Ils préfèrent – et c’est logique – publier une « valeur sûre », dont le nom se vendra, plutôt que de jouer les « découvreurs de talent », avec tous les risques que cela comporte.
Comment leur en vouloir ? Avec la prolifération anarchique d’ouvrages de toutes sortes, comment démêler le pire du meilleur ? Aussi est-il très difficile, de nos jours, pour un auteur « lambda » d’avoir une chance d’être apprécié et de se faire éditer, sans avoir de connaissances dans le milieu de l’édition. Comme ailleurs, les enjeux financiers ont pris le pas sur tout le reste, au détriment de la qualité, du courage et de l’honnêteté intellectuelle. Pour ma part, je le déplore.

F : Comment s’est déroulé votre collaboration avec les éditions Persée ?
LC : A ce niveau, nos relations ont toujours été très cordiales, aussi bien téléphoniquement que par mail. La qualité de l’ouvrage est indéniable, c’est un très beau livre, imprimé avec soin, sur un papier de qualité. De plus, l’une des succursales des Editions PERSEE se trouve dans le Var, à Cogolin, ce qui m’a permis de rencontrer mon interlocuteur, et de discuter de vive voix des questions relatives à la distribution et à la promotion de ZOÏDON.

F : Concernant la couverture, est-ce vous qui l’avez faite ? Comment s’est déroulé la création de cette couverture ? S’il s’agit d’un artiste qui l’a créé, avez-vous pu lui donner des directives précises pour sa réalisation ou bien n’avez-vous eu un regard que sur la maquette finale ?
LC : L’imprimeur des Editions PERSEE a élaboré entièrement la couverture. Je n’ai pas participé à sa création, aucune suggestion ne m’a été demandée. La maquette finale m’a été envoyée pour validation. En cas de refus de ma part, on m’aurait fait une autre proposition. Je regrette de n’avoir pas vu à ce moment-là, la catégorie « Spiritualité et Esotérisme » dans laquelle avait été classé ZOÏDON. Je l’aurais certainement changée. Mais après validation, il m’a été impossible de la faire modifier. C’est dommage, car je pense qu’elle ne correspond pas à ZOÏDON et à mon public.

F : Que pouvez-vous nous dire de plus concernant les prochains tomes de la série ?
LC : A ce jour, j’ai rédigé huit chapitres du Livre II, intitulé TAURUS – Io, la Génisse Sacrée.
Je l’ai situé à l’époque mycénienne, plus précisément vers 1200 avant J.C. Il raconte le périple d’Io, maîtresse mortelle de Zeus transformée en génisse par son amant afin de la dissimuler à Héra. En parallèle aux différentes étapes du périple d’Io, qui se terminera en Egypte, où elle accomplira son destin (je ne vous en dis pas plus !) et où le Pharaon Mérenptah, treizième fils de Ramsès II, repoussera l’une des nombreuses invasions des « Peuples de la Mer », la dynastie des Atrides entraînera le lecteur au fil d’une terrible malédiction, dans la tourmente de la Guerre de Troie, que je situe selon la datation de Diodore de Sicile, de 1194 à 1184 avant J.C.
En même temps, je commence à réfléchir sur le Livre III, GEMINI, les Dioscures, que je pense situer à deux époques différentes, peut-être de nos jours, et dans l’Antiquité. Les Dioscures, Castor et Pollux, étant jumeaux entre eux, mais aussi avec Hélène et Clytemnestre, ce sont en fait des quadruplés, mais issus de deux œufs différents, Castor et Hélène étant de Zeus, Pollux et Clytemnestre de Tyndare. J’aimerais jouer sur cette ambiguïté et les liens uniques et mystérieux que crée cette double gémellité, par le biais de la réincarnation, peut-être… Mais ce ne sont que des pistes à explorer ! Pour l’instant je n’en suis qu’au stade de la réflexion…

F : Travaillez-vous uniquement sur la série des « Chroniques » ou avez-vous d’autres projets en parallèle ? Si oui pouvez-vous nous en dire plus ? 
LC : En fait, j’aimerais participer à un concours de nouvelles, intitulé :
Appel à Textes du projet « Découverte de talents IMPERIALDREAM »
3ème édition du recueil de nouvelles publié à compte d’éditeur sur le thème : « Les petites histoires de l’Histoire ».
Cinq nouvelles seront sélectionnées et publiées à compte d’éditeur. Cependant, le concours est clos le 14 mai, et je ne sais pas si j’aurai le temps d’écrire une nouvelle d’une quinzaine de pages, soit l’équivalent d’un chapitre, sachant que si j’envoie un extrait de TAURUS, et que j’ai la chance d’être sélectionnée, je ne pourrai plus l’intégrer dans le roman TAURUS pour le faire publier. Donc, je vais essayer de rédiger une autre nouvelle, mais je ne suis pas sûre d’entrer dans les délais.
Sinon, j’ai aussi l’idée d’écrire un roman qui aurait pour toile de fond la Corse médiévale. Peut-être entre deux Livres de ZOÏDON ?…

F : Enfin, quelle sera votre actualité littéraire pour cette année en cours ?
LC : Par le biais des Editions PERSEE, je suis en relation avec la bouquinerie, « G Lu Autrefois », qui organise des manifestations littéraires et festives. Pour l’instant, j’ai prévu de participer aux manifestations suivantes, sauf contretemps de dernière minute :

DIMANCHE 15 MAI NEOULES – 83 : «2ème FETE DE L’OLIVIER » – CARRE LITTERAIRE
DIMANCHE 5 JUIN LES SALLES/VERDON – 83 :
« SUR LES CHEMINS DE L’ART EN PROVENCE » – CARRE LITTERAIRE
VENDREDI 17 JUIN GREOUX – 04 : JOURNEE DU LIVRE – COLLECTIONS – ARTISANAT d ART
MARDI 19 JUILLET GREOUX – 04 : JOURNEE DU LIVRE – COLLECTIONS – ARTISANAT d ART
MARDI 16 AOUT GREOUX – 04 : JOURNEE DU LIVRE -COLLECTIONS – ARTISANAT d ART

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